Sous un ciel écarlate – Mark Sullivan

  • Editeur : L’Archipel
  • Genre : Historique/Témoignage
  • Nombre de pages : 460 pages
  • Prix : 22 €

Ce roman m’a été offert et je n’en avais jamais entendu parler. Il change un peu de mes lectures habituelles mais j’apprécie les sujets qui tournent autour de la seconde guerre mondiale. Ce roman est tiré d’une histoire vraie, c’est le témoignage de Pino Lella retranscrit par Mark Sullivan.

Résumé de l’éditeur 

En 1943, Pino Lella est un jeune Italien comme les autres : il aime la musique, les filles, et ne veut pas entendre parler de la guerre ni des nazis. Mais le temps de l’innocence prend fin lorsque l’appartement familial est détruit par un raid des Alliés sur Milan. Pino entre alors dans la clandestinité en rejoignant un réseau qui aide les Juifs à passer en Suisse. Il y rencontre Anna, jolie veuve de six ans son aînée, dont il tombe follement amoureux. Mais les parents de Pino l’obligent bientôt à s’enrôler dans l’armée allemande, pensant le mettre ainsi à l’abri. Blessé, il devient à dix-huit ans le chauffeur du bras droit d’Hitler en Italie puis, rapidement, espion pour les Alliés. Dès lors, Pino ne cesse de se révolter face aux horreurs de la guerre et de courir tous les dangers pour l’amour d’Anna.

Basé sur l’histoire véridique d’un héros oublié, ce roman est une ode au courage et à la résilience.

Ce que j’en ai pensé

L’intrigue débute en 1943, en Italie, en plein milieu de la seconde guerre mondiale et se poursuit jusqu’à la libération. Pino  est un adolescent de 17 ans. L’appartement de ses parents est détruit par des bombardements. Alors, pour le protéger, ses parents l’envoient dans un pensionnat à la montagne. Il découvre à ce moment que certaines populations sont persécutées et dans le même temps il apprend comment résister.

Mais la guerre le rattrape et à l’approche de sa majorité il risque d’être enrôlé de force par les allemands et se retrouver sur des champs de bataille, en première ligne. Ses parents prennent les devants et lui disent de s’inscrire de lui-même pour espérer entrer dans une faction moins exposée. Il devient le chauffeur du général Leyers, bras droit d’Hitler en Italie. C’est de cette manière qu’il devient espion pour les alliés. Il est aussi le traducteur du général Leyers et rencontre des hommes influents notamment Mussolini. C’est donc un espion primordial parce qu’il a accès à un certain nombre d’informations capitales. 

J’étais admirative devant Pino. C’est un personnage, un homme, d’un très grand courage. Un adolescent qui devient un homme bien trop vite. Pino voit avec effroi ce qu’est vraiment la guerre : les complots, les juifs trop nombreux regroupés dans des trains vers une destination dont in ne connaît que le nom, Auschwitz, les exécutions publiques, les massacres des corps, l’esclavage et la maltraitance des hommes.

Il retrouve Anna, cette jeune femme plus âgée que lui qu’il avait invité au cinéma quelques mois plus tôt. Elle n’était pas venue et heureusement puisque c’est le jour où les bombardements ont fait rage à Milan. Avec elle, il connaît l’amour et leur relation est très belle et touchante. 

Je ne connaissais pas vraiment l’histoire de l’Italie pendant la seconde guerre mondiale et c’était intéressant d’en apprendre plus sur le sujet.

Il reste quelques zones d’ombre à la fin du roman sur certains personnages. L’auteur précise dans l’épilogue les recherches qu’il a fait et les flous qui ont subsisté après la guerre sur le rôle de chacun. D’ailleurs j’ai beaucoup aimé l’épilogue où l’auteur nous parle de la vie après la guerre des personnes qu’on rencontre dans le roman. 

Certaines scènes sont difficiles à lire. Ce roman m’a vraiment remuée, je le lisais petit à petit parce que j’avais parfois une boule au ventre. Je vous le recommande vraiment ce roman si vous êtes passionné d’histoire ou que vous aimeriez en découvrir plus sur la situation en Italie durant la seconde guerre mondiale. 

Incontournable

 

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