Le passeur – Lois Lowry

Le passeur

C’est un livre que j’ai découvert l’année dernière, il m’avait été offert pendant mon stage. J’avais plutôt bien aimé. J’ai dû le relire cette année pour les cours donc j’avais envie de vous en parler un petit peu.

Résumé de l’éditeur

Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n’existent pas. Les inégalités n’existent pas. la désobéissance et la révolte n’existent pas. L’harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveaux-nés inaptes sont « élargis », personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir : c’est le dépositaire de la mémoire. Lui seul sait comment était le monde, des générations plus tôt, quand il y avait encore des animaux, quand l’oeil humain pouvait encore voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Dans quelques jours, Jonas aura douze ans. Au cours d’une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu’il est unique. Un destin extraordinaire l’attend. Un destin qui peut le détruire.

Ce que j’en ai pensé 

L’univers se met en place dans les premiers chapitres pour découvrir le fonctionnement de cette société en apparence parfaite. On apprend des choses tout au long du livre sur les personnages et la société dans laquelle ils vivent.

Tout est vu du point de vue de Jonas, un garçon de douze ans. Je me suis très vite attachée à lui en raison de sa naïveté au début. Assez rapidement dans l’histoire, il semble différent des autres membres de la communauté. Il va se rendre compte que la société qu’il chérit depuis sa plus tendre enfance n’est en fait qu’une illusion. Il y a de nombreuses choses qui vont révolter Jonas et qui m’ont également révoltées.

La communauté est une société stricte et très organisée. Les enfants sont tous classés par âge (les un- an, les douze-ans comme Jonas…) et ils seront envoyés vers une profession choisie par le comité et non par eux-mêmes. Les familles sont également gérées par la communauté, notamment pour être parents. Les révélations sur cette société s’enchaînent, il n’y a aucun moment plat. La plume de l’auteur est est agréable ce qui rend la lecture très fluide. Le récit est très rythmé avec des chapitres courts.

Une dystopie étonnante et addictive.


L’Ecole des Loisirs –  240 pages – 16 €
L’Ecole des Loisirs poche – 224 pages – 6,80 €


Bonne lecture

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